“ La famille est une école de droiture, d'équilibre, de force et de progression, et de ceux qui s'y soustraient s'engagent infailliblement dans la voie du mal et de la perdition. ”
Ted déambulait dans les allées. Il pianotait sur son portable, en train de discuter dessus, très certainement. Pris dans son "activité", il ne remarque même pas le mur face à lui. Le brun percuta le mur. Après avoir pesté contre ce mur - visiblement très agressif -, il rangea son portable dans sa poche et remit en place la lanière de sac. Un sac en bandoulière, dans lequel il trimbalait des brosses et tout le strict nécessaire de pansage et de protections.
Le jeune homme s'arrêta devant un box. Celui de "Petit Prince". Sa demi-pension. Demi-sang Lusitannien, Gris pommelé, 3 ans, un hongre. Qui se braque facilement, c'est un bébé, il commence le vrai travail.
"Petit Prince ? Prince ?"
Il appela le jeune cheval, tendant délicatement sa main. Pour attirer le cheval, il claqua sa langue.
Le jeune pommelé s'était allongé dans la paille, somnolant légèrement après avoir passé une bonne partie de la matinée au pré. Par ce temps pluvieux, il s'était joyeusement roulé dans la boue et, à présent, également maculé de paille, on ne voit que peu sa robe. Lorsque tu arrives, il relève la tête intrigué, avant de se relever et de s'ébrouer rapidement. Puis, nullement inquiet, il s'approche de toi, et vient renifler ta main.
“ La famille est une école de droiture, d'équilibre, de force et de progression, et de ceux qui s'y soustraient s'engagent infailliblement dans la voie du mal et de la perdition. ”
Un cheval calme, pas peureux pour un sous visiblement. Ted sourit, il aimait déjà l'attitude du hongre. Il observa l'équidé, qui était plein de boue et de paille. Un petit crasseux, c'était certainement le cas.
"Bon, Prince, visiblement t'aimes bien être crasseux. Eh bah, pas de problème. Je passerai autant de temps à te nettoyer qu'il le faudra, quitte à y passer la journée. J'aimerais voir ta robe, parce qu’apparemment tu es très joli. Mais déjà, on va apprendre à faire connaissance !"
Le brun avait parlé d'un ton très calme. Il fixait le jeune cheval, le détaillait du regard. Pas très grand, pourtant puissant, il ne risque pas d'être un mollasson ! Mais la vie réservait bien des surprises ; et Ted ne connaissait en rien le caractère du pommelé. Le jeune homme posa son sac par terre et tira le loquet de la porte du box. L'objet grinça, visiblement mal huilé.
"Bon... Faudra que je m'occupe de ça, parce que ça fait un boucan pas possible !"
Ted pesta, toutefois il passa outre ce détail et entra dans le box, repoussant juste la porte. Il s'accroupit dans la paille et sortit une friandise de sa poche. Sur lui, il avait toujours des friandises, car un cheval devait se faire récompenser à tout moment d'après le brun.
Petit Prince lorgna l'homme quand celui-ci lui parla et finalement entra dans le box. Les oreilles dressées sur le haut du crâne, attentif aux gestes de l'homme. Il le fixait et sans le quitter des yeux, il le vit s'abaisser et sortir un quelque chose de la poche. Immédiatement, le jeune hongre arqua le cou, le tendit et lâche un court hennissement.
“ La famille est une école de droiture, d'équilibre, de force et de progression, et de ceux qui s'y soustraient s'engagent infailliblement dans la voie du mal et de la perdition. ”
Ted sourit, suite à la réaction du hongre. Sacré petiot ! pensait-il. Il tendit encore plus sa main vers l'équidé, claquant doucement sa langue contre son palais. Le jeune homme cherchait à avoir des gestes doux et lents, rassurants. Après tout, si Petit Prince paniquait, il se ferait écrasé et très sûrement renvoyé, car le cheval pourrait s'échapper.
"Prince ? Là, approche... C'est comme tout à l'heure. C'est encore mieux, parce que c'est à manger !"
Le brun sourit, avançant de quelques centimètres vers le cheval. Il se stoppa, ne souhaitant pas empiéter sur "l'espace vital" du cheval : un cercle autour de l'animal, qui lui permettait une certaine liberté de mouvement.
Le petit cheval s'avança, et du bout des lèvres attrapa la friandise. Bien loin d'être effrayé, continua à s'avancer jusqu'à ce que sa bouche touche les poches du jeune homme à la recherche d'une autre friandise.
“ La famille est une école de droiture, d'équilibre, de force et de progression, et de ceux qui s'y soustraient s'engagent infailliblement dans la voie du mal et de la perdition. ”
Un petit gourmand ? C'était possible ! Ted rigola, repoussant gentiment le jeune cheval. Il se redressa progressivement, s'approchant du gris. Puis, le brun s'arrêta au niveau de l'épaule du cheval et commença à effleurer sa robe du bout de doigts, enlevant quelques brins de paille.
"C'est bien ça ! Bon, pour la propreté on reverra, mais c'est pas grave."
Le jeune homme eut un grand sourire, tentant d'enlever le maximum de brins de paille de la robe de Petit Prince.
“ La famille est une école de droiture, d'équilibre, de force et de progression, et de ceux qui s'y soustraient s'engagent infailliblement dans la voie du mal et de la perdition. ”
Ted sourit et caressa le chanfrein de Petit Prince. Puis, après avoir caressé l'équidé pendant quelques secondes, il s'écarta et sortit du box. Le brun sortit une étrille américaine de son sac et s'approcha du cheval. Tout d'abord, il présenta la brosse, puis s'approcha de l'encolure du hongre. Délicatement, il passa la brosse sur la robe du jeune équidé. En même temps qu'il passait l'étrille américaine, Ted caressait le gris, pour le rassurer un tant soit peu. La boue allait bientôt faire ses adieux à la robe de Petit Prince ! En tous cas, c'est ce que pensait le moniteur.
“ La famille est une école de droiture, d'équilibre, de force et de progression, et de ceux qui s'y soustraient s'engagent infailliblement dans la voie du mal et de la perdition. ”
Ted finit d'enlever le plus gros de la boue avant de donner une petite friandise à Petit Prince, qui s'était désintéressé de lui. Tranquillement, il alla ranger sa brosse et prit un bouchon. Lorsqu'il retourna près du hongre, le brun lui gratta le toupet, lui offrant la moitié d'une autre friandise. Il se remit ensuite à brosser activement l'équidé, insistant sur ses membres encore boueux.
"Good Boy ! C'est bien mon petit. Si tu restes calme, je pense que tu auras droit à une grosse récompense ! Eh oui, après le pansage, je pense te laisser pour aujourd'hui, mon gros ! Enfin, il me reste plein de choses à faire pour te nettoyer."
Le jeune homme sourit, passant activement la brosse sur le corps du loustic.
“ La famille est une école de droiture, d'équilibre, de force et de progression, et de ceux qui s'y soustraient s'engagent infailliblement dans la voie du mal et de la perdition. ”
Petit Prince semblait être un sacré gourmand, cherchant des friandises dans la poche de son cavalier. Ted le laissait faire, il ne voulait pas reprendre trop sèchement le jeune cheval. Par ailleurs, une fois le bouchon passé partout, le brun sortit du box et pris un cure-pieds. Il voulait tester le gris sur le fait qu'il donne facilement les pieds ou pas.
"Bon, Prince. A chaque fois que tu donnes bien un pied, je te donne une moitié de friandise. Parce que je vais te demander plusieurs fois de lever le sabot. Marché conclu ?"
Le jeune homme caressa le hongre et lui donna directement un bout de friandise. Ensuite, il caressa son encolure, avant de descendre le long de son antérieur gauche. Délicatement, il tapota le boulot de l'équidé.
Le cheval mangea le bonbon puis reprit sa recherche pour un autre. Il donna son pied sans difficulté mais le fait qu'il recherche des bonbons le rendit assez agité
“ La famille est une école de droiture, d'équilibre, de force et de progression, et de ceux qui s'y soustraient s'engagent infailliblement dans la voie du mal et de la perdition. ”
Le cheval réagit parfaitement bien à la demande du cavalier. Ce dernier lui donna un bout de friandise et le caressa. Il donnait de petits bouts de friandises à Petit Prince pour ne pas trop le faire grossir - après tout, trop manger fait devenir énorme. Ted félicita bien l'équidé avant de lui demander son postérieur gauche. Certains chevaux, un peu raides des postérieurs, avaient tendance à essayer de taper avec leur postérieur. Le moniteur voulait donc voir si le hongre faisait partie de cette catégorie. Délicatement, le brun posa sa main sur la cuisse du gris et descendit progressivement jusqu'au boulet.
"Petit Prince, donne !"
Son ton était ferme mais doux. Le jeune homme ne voulait pas employer un ton trop fort et risquer de surprendre le jeune cheval.
Heureux le petit cheval croqua un autre friandise. Lorsque le cavalier lui demanda le pied il le regarda, les oreilles pointées puis il tendit l'encolure pour aller pousser les fesses du jeune homme à la recherche d'un nouveau bonbon !
“ La famille est une école de droiture, d'équilibre, de force et de progression, et de ceux qui s'y soustraient s'engagent infailliblement dans la voie du mal et de la perdition. ”
Ted mit une petite claque sur le nez à Petit Prince. Certes, il était mignon et voulait juste manger, mais il ne fallait pas aller trop loin. Le moniteur se redressa, montrant son index au cheval.
"Stop Petit Prince ! Là, ça suffit ! Plus de friandises jusqu'à la fin du pansage ! Ou jusqu'à mon prochain passage ! Attention."
Le brun lança un regard sévère au gris, puis retourna à sa tâche : demander le postérieur gauche du grand gourmand. Cette fois-ci, le jeune homme saisit délicatement les fanons de l'équidé, pour préciser sa demande. Il attendit patiemment, ne voulant toutefois pas brusquer trop le hongre. Pour l'instant, Ted n'avait pas curé les sabots du jeune équidé, mais il allait le faire après avoir vérifier que l'ordre "donne" était bien ancré dans la mémoire de Petit Prince.
L'hongre planta son regard dans celui du jeune homme lorsque celui-ci le réprimanda. Il l'observa lorsqu'il se rabaissa et lui redemanda de donner son postérieur gauche. Petit Prince émit un petit hennissement et après avoir lâché un petit ébrouement, il leva son postérieur gauche.
“ La famille est une école de droiture, d'équilibre, de force et de progression, et de ceux qui s'y soustraient s'engagent infailliblement dans la voie du mal et de la perdition. ”
Très bonne réaction du gris. Ted le caressa. Il passa de l'autre côté du hongre et grattouilla le garrot du gris. Un petit gourmand, très gentil. Visiblement, il n'avait rien de bien méchant en lui : après tout, il ne manifestait aucun signe d'agressivité ou de peur. Le brun laissa glisser sa main droite le long de l'antérieur droit du cheval, tapotant son boulet.
Petit Prince se laissa nettoyer le sabot sans broncher. Il hennit légèrement lorsque le jeune homme le caressa. Il le sentit se rapprocher de son antérieur droit. À la demande du cavalier, il leva son antérieur droit et tourna la tête pour regarder le jeune homme faire.
“ La famille est une école de droiture, d'équilibre, de force et de progression, et de ceux qui s'y soustraient s'engagent infailliblement dans la voie du mal et de la perdition. ”
Ted relâcha le sabot de l'équidé et le félicita. Il décida toutefois de demander le postérieur droit, au cas où le hongre serait un peu plus réticent. Délicatement, le brun passa sa main sur la jambe du gris et lui tapota le boulet.
Le petit cheval donna sagement le postérieur. Sage, il tourna quand même la tête et poussa son cavalier au niveau des fesses sans faire exprès en cherchant des bonbons.
“ La famille est une école de droiture, d'équilibre, de force et de progression, et de ceux qui s'y soustraient s'engagent infailliblement dans la voie du mal et de la perdition. ”
Ted cura délicatement le sabot de Petit Prince avant de se redresser. Il s'avança vers la tête du gentil hongre et lui donna une petit friandises. Ensuite, il sortit du box et rangea son cure-pieds. La séance allait prendre fin sous peu, mais il restait une dernière étape : le réconfort. Le brun saisit son gant de massage et s'approcha du gris. Il présenta la brosse avant de commencer à masser l'équidé sur l'encolure.
Au départ, le cheval chercha à mordiller la brosse mais malheureusement ce n'était qu'un vulgaire outil en plastique. Alors il reprit sa recherche dans les poches du jeune homme.
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