Jezebel était tranquillement en train de somnoler dans son box quand des bruits de pas se font entendre. Il dresse la tête vers toi, sûrement sa nouvelle cavalière, qui lui parle de derrière la porte.
Jezebel te regarde sans bouger, la tête haute, fier.
Quand Jezebel me pousse je comprend que se n'est pas un cheval facile mais j'ai l'habitude. Je comprend qu'il à besoin de son espace. Pour le dissuader de me repousser une nouvelle fois je lui tend une carotte que j'avais dans ma poche. - Et là tu préfère ?
Voilà qui était mieux. Je pose mes points sur mes hanches avec un sourire en coin. - C'était bien la peine de faire ton méchant ! Pirate m'avais beaucoup appris sur la façon d'aborder un cheval agressif et Andrea m'avais expliqué la théorie. Puis, dans le temps je m’improvisais monitrice d'éthologie au club de mon père, mais chaque cheval est un nouvel exercice, une nouvelle aventure. Voyons comment celle-ci démarre, avec Jezebel. Je vais chercher un tabouret et m'assois en face de son box à quelques mètres. Je l'observe.
Jezebel continue de manger sans te faire attention à toi. Il savoure sa carotte, puis, il une fois qu'il l'a finie, il regarde autour de lui avant de baisser la tête.
Le jeune étalon observait mes faits et gestes. Je rentre tout de même, confiante. Je me tourne gentiment vers lui. - Tout doux mon gros. Ma main droite tenait le bous de ma longe. Je dresse doucement cette dernière au dessus de son garrot pour la faire glisser de l'autre côté de son encolure.
- Hé le beau qu'est ce qu'il ne vas pas ? Je me recule un peut pour le laisser respirer. Je tend le licol vers lui pour qu'il puisse le sentir et se rendre compte que ce n'est rien.
- Regarde moi ça, tu essaye de m’impressionner ? Pas ça avec moi ça ne marche pas ! Je m'approche avec le licol une nouvelle fois, passe ma main sur sa belle encolure. - Tu préfèrerais pas faire ton quéqué dans le manège plutôt ? Licol toujours en main, j'étais encore un peut plus têtu que lui !
Quand l'étalon me tire le licol ma main se ferme sur la corde pour le tenir. Un petit temps de réaction avant que je lève la voix. - Ah non ! J’attrape l'os qui se trouve entre ses naseaux pour le faire lâcher mon licol, sans trop serrer mais juste pour le mettre en situation d’inconfort.
L'étalon est forcé de lâcher le licol, il couche ses oreilles. Lorsque tu hausses la voix, il tape un postérieur sur le sol. Puis, ronflant bruyamment, il se sert de son antérieur pour écraser ton pied.