La carrière était déserte, par chance. Suivi au millimètre près par Caesarivs, Andrea ouvrit la barrière puis y laissa entrer l'âne. Alors que l'animal partait découvrir tranquillement ce nouvel endroit, l'endroit clôtura l'endroit. Précaution inutile, puisqu'avec sa petite taille l'âne aurait très bien pu s'échapper en passant sous les barrières. Mais autant ne pas lui faciliter la tâche.
Il rappela son ami par un sifflement bref. Répondant au quart de tour, le petit pie revint vers son maître, quémandant des caresses. Andrea, après avoir cédé à cette requête, lui demanda de se concentrer, et commença à marcher. Lorsqu'il entraînait Caesarivs, il faisait tout autant son sport. Il marchait, s'arrêtait, pour tester la réactivité. Il continua ensuite en se mettant à courir, forçant le petit âne à galoper de toute la vitesse de ses petites pattes. Un grand sourire aux lèvres, si le moniteur ne riait pas c'était tout simplement pour garder son souffle.
Alors qu'il s'était brusquement retourné pour forcer l'âne à s'arrêter puis à reculer, il sentit que l'attention de ce dernier était alpaguée par tout autre chose. Il se retourna, et le pie profita de cette baisse de surveillance pour rejoindre au grand galop le jeune homme accoudé à la barrière de la carrière. Le sourire aux lèvres, Andrea s'approcha lui aussi. Arrivé à une distance respectable, il lança quelques mots à l'inconnu.
- Sorry, il est très curieux. Moi, c'est Andrea. Et lui Caesarivs.
Bon, au moins les présentations étaient-elle faites. Il se rapprocha, pour se placer à la gauche de l'âne, qui poussait tranquillement sa petite tête contre la main de l'inconnu.
N'ayant rien a faire aujourd'hui, et ayant la flemme d'aller en ville, c'est tout naturellement que je me dirigea vers les écuries. J'aimais observer les gens, repérer leurs points faibles.... J'allais me diriger vers le rond de longe lorsqu'un sifflement provenant de la carrière me fit faire demi-tour. Surement un cavalier entrainant son cheval. Arriver sur place, qu'elle ne fut pas ma surprise lorsque je vit un jeune homme et un âne. Je sourit et retint un rire ! C'était une écurie par une ferme. Je n’aimait pas les ânes, trop têtu, trop difficile a contrôler. Mais, curieux, je me dirigea vers le couple, et m’accoudai à la barrière silencieusement. J'allais allumer une cigarette lorsque je vit ce truc a quatre patte galoper vers moi et qui poussait sa tête entre mes mains pour que je le caresse. N'ayant pas l'habitude des relations amicales et des demandes de câlins de la par des animaux, je me recula instinctivement. Lorsque le jeune cavalier me parle, je le fixa d'un air presque mauvais
" Dean....."
Puis, je reporta mon attention sur l'âne, qui, apparemment vexer que je me soit reculer, me fixait étrangement.
Andrea se retint un instant de lui répondre un sec "Bah ça m'fait une belle jambe, tiens...". Mais il se tait, observant en silence le fameux Dean, les mains croisées sur sa poitrine. Il l'observe toujours lorsqu'il repousse le petit âne. Lâchant enfin ses mains, il flatte l'encolure du gentil pie. Si sa langue natale n'avait pas été la langue internationale, le jeune homme aurait très certainement abreuvé Dean d'insultes toutes plus inventives les unes que les autres.
Cependant, décidant qu'il n'en valait même pas la peine, Andrea s'éloigna de la barrière. Caesarivs y était toujours, espérant certainement un geste gentil. C'était bien les animaux ça ! Ne pas voir que le premier venu était le premier des abrutis, il n'y avait que cet âne rempli de câlins pour le faire. D'un nouveau sifflement, le moniteur attendit que son ami veuille bien revenir. Ce dernier, après avoir visiblement hésité, revint vers son maître.
Avisant une série de barres au sol, Andrea les enjamba, suivit de près par le pie. Ce dernier les fit trembler, aussi le jeune homme ajusta les barres en fonction des foulées minuscules de l'étalon. Après avoir fait un nouvel essai, il s'arrêta et commanda en anglais, la langue que comprenait l'animal.
- Come on, Caesarivs !
L'âne, non content d'entendre à nouveau une langue connue, s'élança sur les barres au petit trot, ayant parfaitement compris le manège.
Une fois l'âne éloigner, je me réacouda a la barrière et observa le couple. Je fut étonné, sans le montrer, de voir que l'âne suivait le cavalier n'importe ou, alors que cet animal était pour moi trop têtu pour être dresser. Lorsque le jeune homme parla en anglais, je haussa un sourcil. Cette langue, était ma langue natale et l'entendre ici, en plein milieu de l’Espagne m'étonna et me fit légèrement plaisir. Je n'étais pas le seul immigré dans cette écurie. Je m'assit sur ma barrière, les fixant.
" Not too badly for a donkey, Sorry for later, the habits have the hard life "
La deuxième phrase était a la fois pour le garçon et l'âne.J'avais parler assez fort pour que le jeune homme m'entende. Dans mon langage, on sentait bien que j'étais Irlandais et fier de l'être. Je suivit ma phrase d'un petit sourire. En entandant une autre voix parler anglais, l'âne ralentit et tourna la tête dans ma direction. Je ne dit rien, et le regarda, calme et moins méfiant que tout a l'heure.
Comme quoi les animaux comprenaient tout. En entendant la langue de son maître, le petit âne se déconcentra illico-presto, pour braquer son regard sur Dean, toujours posté aux abords de la carrière. Cherchant l'approbation de son maître, le petit animal fut content lorsqu'il reçut un petit signe de tête. D'un bon petit trot, il fila à nouveau rejoindre le jeune homme accoudé à la barrière.
Enjambant les barres, Andrea refit le chemin inverse. Il eut un petit sourire en voyant que Caesarivs était reparti dans sa recherche de caresses. Il était collant, quand même, et ce avec les inconnus tout autant qu'avec son maître. D'un petit air désolée, il répondit en espagnol à Dean, craignant encore de provoquer une réaction furibonde chez l'âne.
- Fallait pas parler anglais, il va plus te lâcher maintenant. Et je suis pas certain qu'il fasse la différence avec les Irlandais...
- Fallait pas parler anglais, il va plus te lâcher maintenant. Et je suis pas certain qu'il fasse la différence avec les Irlandais...
Je sourit a sa phrase, et observa le petit âne. Je l'avoue, il était adorable avec sa petite tête et ses oreilles démesuré. Hésitant, j'approchais ma main, et lui caressa la tête, le gratouillant derrière les oreilles.
" Il est tout le temps comme ça ? "
Quelque part, cela faisait plaisir de voir un animal non bléssé ni maltraité. L'pane semblait en pleine forme. Je passa la barrière et observa Andréa.
S'il était tout le temps comme ça ? L'âne ne vivait apparemment que pour les caresses et les câlins. Andrea se demandait parfois s'il avait besoin de le nourrir, tant il semblait pouvoir tenir avec une simple présence humaine.
- Oui, plus ou moins. On dirait que l'attachement va avec la taille des oreilles, en fait...
Caesarivs semblait tout comprendre, et vaquait entre les deux hommes, venant chercher les caresses tour à tour. Andrea remettait en place son toupet, tripatouillait ses grandes oreilles... Tous les gestes du quotidien avec un âne "à la maison".
- Plus ou moins un mois, je pense. Et toi ? Qu'est-ce qu'un Irlandais vient faire dans le coin ?
Je sourit a sa première phrase. Si il avait raison, vu la taille des oreilles de Unpredictable Love, ben je comprenait son antipathie envers les humains..... Voyant l'âne revenir vers moi, je lui caressa l'encolure tout en réflechissant a la réponse a la question qu'Andrea m'avait poser. Réellement pourquoi j'étais la ? Pour Lynn, Pour l'étalon, pour moi ? A vrai dire un peu tout mais je n'étais pas près a me confier a un inconnu, l'esprit de conservation surement.
" Moi, sa fait une semaine que je suis la. Je connais une personne ici et je pensais que venir ici serait le meilleur moyen d'aider mon cheval..."
J'étais fier de moi, je lui avait répondu sans trop en dire. Je sortit une cigarette de mon paquet, l'alluma et tira une bouffée.
" Et toi, pourquoi tu est venu ? "
Ma sale habitude de connaitre les points forts et les points faibles des gens que je rencontrer. Quoi qu'il se passe, mon coté manipulateur était toujours la !
Andrea oubliait souvent que cette écurie était basée principalement sur la rééducation des chevaux traumatisés. Il n'était pas venu ici dans ce but, surtout que Caesarivs n'en avait pas besoin. Enfin, sa phobie de l'eau courante n'était pas une grosse entrave à son bonheur, et l'anglais était un peu sceptique sur la capacité qu'un humain pouvait avoir pour gérer les peurs des autres, alors que lui-même n'arrivait pas à gérer les siennes.
Dean semblait assez défaitiste au sujet de son cheval. Certains étaient vraiment amochés psychologiquement et émotionnellement d'après ceux qu'Andrea avait pu croiser dans les prés ou dans les écuries. Un haras d'éclopés, en fait. Mais il n'était venu que pour fuir toujours plus son passé, et parce qu'il avait pu trouver un travail.
- Je suis moniteur, je me balade un peu partout. J'étais en France avant.
Alors comme ça, le garçon se trouvant devant moi était moniteur. Je me demander bien a quoi ça servait ici vu que la plupart des cavaliers ne pouvait pas monter a cheval, mais bon. Je tira une nouvelle fois sur ma cigarette, tout en fixant le couple.
" Moi cavalier de cross international "
Et voila, mon égo surdimensionné avait encore frappé. J'esquissa un bref sourire, et joua distraitement avec l'oreille de l'âne, qui c'est vrai, était très longues.
Le moniteur jaugea la carrure de Dean. Effectivement, quitte à être cavalier, il aurait presque pu deviner que c'était du cross. Le CSO et le dressage entraînaient des hommes plus longilignes et plus fins. La course entraînait les petits maigrichons. Oui, le cross était finalement ce qui devait être responsable de la carrure assez imposante du jeune homme.
Andrea siffla un coup sec, attirant immédiatement l'attention de son âne. Il prit une friandise dans sa poche, et la lança au loin. Le petit animal, loin de se faire prier, partit de toute la vitesse possible de ses petites pattes la chercher. Les oreilles au vent, il devait sembler ridicule aux yeux de n'importe qui. Mais pas à ceux d'Andrea, qui chouchoutait cet animal plus que tout. Un sourire aux lèvres, il se retourna vers Dean pour s'enquérir un peu plus de la situation du jeune homme.
Je faillit émettre un petit rire lorsque je vit l'âne détaler pour attraper la friandise jeter par son maitre. Bien qu'il me coute de le dire, je trouver ce petit âne vraiment adorable. Ces grande oreilles lui donner un air mutin et en plein galop, il semblait presque qu'il aller s'envoler. Je reporta mon attention sur le cavalier lorsque celui-ci me parla. Quel type de cheveux je monté, ben ç dire vrai, les plus compliqué, ceux a mauvais caractère et dit dangereux dont personne ne voulait. Ils étaient un peu comme moi, à l'écart des autres. Je passa ma main dans mes cheveux et fixa le jeune homme.
" J'ai pas vraiment de cheval type, je monte les compliqué, les dit dangereux, ya qu'avec eux que j'arrive a être moi même ! Et toi, c'est quoi ta discipline ?"
Avec de la chance, se sera le saut ou le cross ! En attendant sa réponse, je me ralluma une cigarette et en proposa une a Andrea.
Caesarivs faisait son cirque, visiblement tout content d'avoir du public. Après être enfin arrivé à l'endroit de la friandise, il la poussa du bout du museau, pour continuer à jouer avec. Même en étant un entier, même en ayant depuis longtemps dépassé le stade poulain, l'âne restait le même, un peu simplet dans sa façon d'être, mais c'est ce qui faisait le plaisir d'Andrea.
Il accepta la cigarette de Dean en le remerciant, en anglais s'il-vous-plait. Il ne fumait pas, voire peu, mais ne refusait pas quand on le lui proposait. Il avait lui aussi eu son époque "pompier", mais ça l'avait vite passé en voyant à quel point ses poumons souffraient dès qu'il faisait le moindre effort. Désormais, ce n'était plus qu'occasionnel. Glissant un regard amusé sur l'âne, il répondit avec un petit rire.
-Je ne vais pas bien loin en équitation avec celui-là, vois-tu... Mais j'ai travaillé pour toutes sortes de clubs, aussi bien dans le saut que dans le dressage. J'ai pas vraiment de discipline de prédilection, finalement.
Et le dressage d'animaux dignes du cirque, comme le petit pie là-bas, n'était pas un exploit à souligner, en fait...
Je sourit, je savait que les moniteurs de centre équestre était multi disciplines ce qui était beaucoup plus simple. Je le fixait un plus intensément. S'il était la, cela devait être pour une raison plus personnelle ! J’avais remarquer que toutes les personnes ici été venu parce qu'il avait un problème, sauf moi a vrai dire, quoi que en y réfléchissant bien..... Il fallait que j'en sache plus sur lui, et lui poser la question était la meilleure solution.
" Sinon, pourquoi tu est la ? Je veux dire, ya plein de centre équestre, alors pourquoi celui-la ? "
Je sourit et tira une nouvelle bouffée tout en attendant sa réponse. L'avantage que j'avais, c'est que je savait repérer les menteurs.
La technique du "oh, elle est jolie cette cigarette" ne fonctionnerait pas longtemps pour esquiver la question de Dean. C'était drôle ça, avec tous les gens qu'il avait croisé, rencontré, quelqu'un avait enfin eu l'intelligence de lui poser the question.
Il reprit cette belle mauvaise habitude qu'il avait de triturer sa gourmette dans ces moments-là. La gourmette de son fils, celui pour qui il bougeait tant. Il fuyait ce passé, ces souvenirs. Et, malheureusement, il y avait toujours quelque chose pour le rattraper. Ou quelqu'un, ce qui revenait au même. D'une voix mal assurée, il lui répondit quand même, omettant plus ou moins tout.
-Ils m'offraient un travail et un pré pour Cae'. Et puis... j'ai pris l'habitude de bouger souvent.
J'observa le jeune homme. Il semblait gêné de répondre à ma question. Le voila son point faible, son passé, comme la plupart des gens se trouvant ici. Sa réponse était qu'on lui offrait un boulot, mais je savait bien qu'il mentait. Ce centre équestre était le centre équestre de la dernière chance et je le savait bien. Tout en tirant sur ma cigarette, je le regarda dans les yeux.
" Tu sait je vais être honnête avec toi, je préfère que tu me dise que tu ne veux pas répondre plutôt que tu me mente, j'ai horreur de ça, et je sait le déceler "
Je lui fit un sourire qui voulait gentil et me dirigea vers l'âne. Doucement, je lui grattouilla le garrot, sans quitter mon regard du jeune homme. Au moins, il n'avait pas retourner la question.
En entendant la réaction du jeune homme, Andrea sentit une rage sourde monter en lui. Lui, mentir ? Oh que non, il ne mentait pas. Il n'avait choisi ce centre pour sa renommée. Il fuyait juste son pays, toujours plus loin. Cuadra n'était très certainement qu'un passage, comme tant d'autres.
Énervé, il jeta la cigarette pas encore totalement consumée à terre. Détachant sa gourmette et la serrant fort dans son poing, ce simple contact lui évita de frapper le jeune homme. Il n'y était pas pour grand chose, mais sa réaction avait énervé Andrea au plus haut point.
- Je ne mens pas, Dean. Je fuis l'Angleterre, et j'arrive où l'on veut bien de moi. Parce que, crois-moi, un homme avec un CV où apparaissent bien en vue "Compagne et fils décédé dans l'attentat du métro de Londres 2005", on a peur pour son mental... Encore plus lorsqu'il arrive avec un âne et un bras quasiment inutilisable pour les travaux de force.
Il avait dit ça d'une traite, énervé au possible mais pourtant avec un ton très calme. Il était habitué, de toutes façons.
Ce que dit Andrea me fit hausser un sourcil. Son discours était calme et criant de vériter. Mais, je sentais derrière cette facette, qu'il était très énerver et qu'il bouillait littéralement. Avec douceur, je m'approcha de lui, posa la main sur son épaule et pris une voix calme et douce pour une fois.
" Écoute, je suis désolé, je ne voulais pas t'énerver et t'obliger a parler de ton passé. Cela ne me concerne en rien et je n'avais pas a le savoir si tu ne voulais pas me le dire. "
Je ne bougea pas et attendit sa réponse. Je savait qu'il pouvait exploser a tout moment, mais, je me disait qu'il pouvait se contrôler.
Il n'était pas du genre haineux, ni snob, aussi il ne repoussa pas la main de Dean lorsque ce dernier la posa sur son épaule. Finalement, c'était assez agréable de sentir que quelqu'un se préoccupait assez de soi pour faire ce geste. Même si la réaction violente d'Andrea avait poussé cette soudaine sympathie, ça changeait du quotidien.
Caesarivs, même s'il ne pouvait savoir de quoi il retournait, entendit l'éclat de voix de son maître et se rapprocha à petits pas, pas tout à fait certain de contre qui il avait crié. Les oreilles basses, il s'approcha des deux hommes, un peu penaud, pensant avoir fait une bêtise. Pour certainement la première fois de sa vie, l'anglais ne remarqua pas l'état de son compagnon, et se concentra pour répondre à Dean.
- T'inquiètes pas. Parfois, le vase déborde, mais c'est pas grave. De toutes façons, quiconque s'intéresse un peu à moi finit par voir que j'ai un "problème". Au moins, tu sauras exactement quoi...
Andrea ne s'en voulait pas particulièrement d'avoir tout raconté à Dean. Il s'en voulait seulement d'avoir été pris d'une aussi grande fureur, lui d'ordinaire d'humeur toujours égale. Petit à petit, il déserra l'étreinte sur le bracelet, qui commençait à lui meurtrir la paume.
Dean ne lui en voulait pas du tout. Vu ce qu'Andrea avait traverser, c'était normal qu'au bout d'un moment, le vase déborde. Je me décala de lui, et alluma une cigarette, réfléchissant.
" En tout cas, tu peut être sur qu'avec moi, ton secret est bien cacher. Tu sait, je croit que tout le monde ici a quelque chose de briser en lui, certain le cache mieux que d'autre... "
J'avais envi de parler de mon problème, tout en ayant pas envi d'en parler. Quel dilemme. Je ne savait pas ce que c'était de me confier a quelqu'un, je ne l'avais jamais fait. Mon caractère faisait de moi un je je-m’en-foutiste, une carapace a double tranchant qui me semblais de moins en moins évidente a porter en ces lieux.
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