Every time we embrace, I go to that far away place. When we just walk hand in hand. I’m in never, never land. Whenever I look into your eyes, I begin to get butterflies, then my heart skips a beat, and our lips passionately meet.
I can hide, you will always find me
Cela faisait longtemps que ça ne m'était arrivé. Je fuyais quelqu'un comme si ma vie en dépendait. Je le fuyais depuis que je l'avais vu à la soirée. Je me rappelais encore comment mon coeur s'était subitement mit à se battre et mon estomac s'était tordu dans mon ventre. J'avais baissé le regard. J'étais redevenue aussi timide et prude que je l'étais à l'époque. Avant le "drame". Je soupirais.
Me voilà à la cafet en ce midi. Au début du service. Je changeais ma vie, mes horaires pour l'éviter. Je n'avais pas faim. Mon estomac se tordit alors que je repensais à sa tête lorsqu'on s'était vu. Je savais que j'avais sourit comme une débile heureuse de le voir. Puis mon âme s'était assombrie. De jour en jour. Rien n'arrivait plus à me faire sourire. Je souffrais de le voir ici car oui. J'étais forte mais il continuait à me donner envie d'être dans ses bras, d'être avec lui. Il me transformait littéralement en la petite fille que j'étais avant tout cela. Si j'avais été seule j'aurais frappée ma table tant j'avais la rage de redevenir ça.
Je tournais ma fourchette dans mes pâtes. Tout me semblait fade, sans goûts. Je soupirais. J'étais plus énervée contre moi, me laissant aller comme ça. Je relevais la tête, sans vraiment savoir pourquoi, et je le vis. Il était là. Devant moi. Mon estomac se tordit et je cherchais autour de moi une issue mais il m'avait vu. Je rougis. J'étais perdue. Je ne savais que faire.
BY .TITANIUMWAY
Dernière édition par Lorena Skyler le Lun 11 Nov - 18:36, édité 1 fois
Ce matin, je m'étais réveillé tard. Dans ma chambre, plus personne. Mes deux colocataires étaient déjà partis, en même temps, il était déjà 11 h 30. Du coup, je m'habillai rapidement et me dirigeai vers la salle de bain. Je vérifiais que j'étais '' présentable '', je n'avais une tête d'enterrement, ma barbe avait été rasé il y a peut. Non, tout était bon. Du coup, j'enfilai ma paire de chaussure de ville et une veste pour aller à la cafeteria. J'avais faim, trop faim. Je sentais mon ventre gargouiller et se tordre dans tous les sens, une sensation que je détestais. Je sortis de la chambre, en prenant soin de fermer à clé. Puis, je descendis à la cafet.
Pendant le trajet, qui fut assez court, je repensai à la fête d'Halloween. Elle était là, assise au bal. Elle m'avait vu, c'était sur. Sinon, elle ne se serait pas mise à regarder le sol et à rougir bêtement. Je me demandai bien ce qu'elle pouvait penser de moi... Après tout, si elle avait quitté la ville, c'était sans doute pour ne plus me voir. Et elle me retrouvait là, c'était complètement fou. J'étais perdu. Je ne savais pas quoi faire. Fallait-il que je lui parle ? Ou au contraire, que ce soit elle qui vienne me voir ? Elle n'était jamais revenue me voir depuis que nous avions couché ensemble alors ce n'est pas maintenant qu'elle le ferait... Du coup, je préférai ne pas trop y penser. Cet endroit était grand, il n'y avait pas de raison que je la croise tout le temps. Enfin, je ne pense pas.
J'arrivai devant la cafeteria et ouvris la porte. Je fis quelque pas et m'arrêtai d'un coup. Là, devant moi, c'était elle. C'était impossible ! Je restais bêtement là, devant elle, sans savoir quoi faire. Elle releva la tête et me vis. Je me sentis terriblement mal à l'aise. Elle rougit, elle aussi semblait perdue. Je passai ma main dans mes cheveux, sans savoir comment réagir. Lui parler ? L'ignorer ? M'installer à sa table ? Non, elle ne voudrait pas. J'étais impuissant et complètement déstabilisé. Je n'y avais pas du tout pensé, j'avais une chance sur je ne sais pas combien de me retrouver devant elle. Je baissais les yeux, et réfléchis. Après tout, même si elle me détestait et qu'elle m'en voulait à mort, je pouvais toujours la saluer. C'est la politesse. Après, j'aviserais, on verra bien sa réaction... Je relevai la tête sans oser la regarder dans les yeux et dis, pas très assuré :
« Salut... »
J'évitai de mettre trop de joie dans ma voix, c'était plus un ton neutre. Je ne bougeais toujours pas. Maintenant, je devais faire quoi ? Aller chercher à manger comme si de rien n'était ? Je préférai rester là, comme un débile, à regarder son assiette de pâte qui me rappelait que j'étais venu ici pour manger, même si mon ventre ne semblait plus penser à ça...
Every time we embrace, I go to that far away place. When we just walk hand in hand. I’m in never, never land. Whenever I look into your eyes, I begin to get butterflies, then my heart skips a beat, and our lips passionately meet.
I can hide, you will always find me
Sa voix. Je l'entendis aussi clairement qu'une chanteuse d'opéra. Je la reconnu immédiatement aussi. Je ne redressais pas la tête immédiatement. Je cherchais d'abord à calmer les battements de mon cœur. Sa voix était neutre comme s'il disait bonjour à un ancien ami. Mon coeur se brisa. Ancienne amie. Etais-je rien que cela à ses yeux ? Je devais répondre quelque chose, sortir de mes pâtes.
Je levais la tête et sourit. J'étais consciente du temps qu'il s'était passé entre le moment où il m'avait parlé et le moment où j'avais relevé la tête. Cela voulait tout dire. J'étais un livre ouvert en sa présence. Il était si facile de me comprendre, de m'analyser, de savoir ce que je pensais. Étudier mes réactions était si facile car en sa présence je ne me cachais plus. Il y avait trop de passé entre nous deux pour que je ne puisse jouer un masque.
"hey."
S'il n'avait pas été là j'aurais grimacer. Il y avait trop de joie dans ma voix. Et il n'y avait rien que ça. Je n'avais pu que balancer un petit "hey". Je m'en voulais et en même temps je n'osais rajouter quelque chose. Je n'étais pas sûre qu'il veuille de moi, pas sûre que je veuille de lui, pas sûre en ce qui nous concernait. Si j'avais été certaine d'un avenir entre nous deux je lui aurais proposé de venir manger avec moi mais j'avais peur de me faire des illusions. Et il restait le fait que j'étais toujours déterminée à lui faire la tête car il m'avait trahit. On n'avait jamais eut l'occasion de le faire. Peut être était-ce le moment.