Cela faisait bien 1 mois, jour pour jour que l'incendie c'était déclenché. Criminel à en croire les rumeurs. Immanquablement, cela me faisait frissonner. J'étais à peine arrivée à l'académie que celle ci était partie en fumée. A croire que je portais la poisse, depuis la mort de mon mentor, tout allait mal, j'étais devenu un aimant à emmerdes. Comme en avait témoigner le bus qui m'amener près de Bordeaux où était la nouvelle écurie. Celui ci était tombé en panne et avait pris un retard de pas moins de 1 heure. Tout allait pour le mieux du monde. J'étais l'unique française dans le bus et aucune autre personne ne s'était arrêtée à l'écurie. Le chemin était fait de gravillons et ma valise était à roulettes qui plus est je sentais quelques gouttes s'éclater sur ma nuque.
Non sans mal, je parvins enfin à l'académie. Un grand portail en fer forgé se tenait devant moi. Je l'ouvris d'une main tout en constatant de l'autre que la pluie commençait à tomber pour de vrai. De l'autre côté du portail, encore des gravillons. En parfaite habitude, je souleva ma poignée de valise et uniquement elle puisque l'autre partie restait sur le sol, parfaitement dissociée de sa poignée. Sans était trop et malgré mes nerfs d'acier, je péta mon cable, toute seule sous la flotte :
"Merde, merde et merde !"
Heureusement que je jurais en français car je sentis alors une présence dans mon dos et me retourna prestement, croisant les doigts pour que ce soit un étranger.
Il pleuvait. Natif d'Irlande, j'y étais habitué mais je n'aimais pas ça. Après, j'avais l'impression de ressembler à un chien mouillé. Je tenais contre moi Calypso, bien emmitouflé dans mon manteau avec sa couverture pour pas qu'elle n'attrape froid et de l'autre main, un parapluie qui me protégeais de cette fichue averse. Je m'ennuyais fermement et j'avais decider d'aller faire un petit tour. J'entendis soudain le grincement du portail de la cour et m'y dirigeais prestement. A force de vivre ici, je devenais une vrai commère. Je vit une jeune femme qui semblais en plein désarrois et en train de se battre avec une valise. Je me tins derrière elle et esquissa un sourire lorsqu'elle se retourna vers moi.
" Besoin d'aide peut- être ? "
Dans cette phrase, prononcé dans un français parfait, on pouvait entendre mon accent british qui en faisait fondre plus d'une. N'ayant vu que des garçons pour l'instant, j'étais ultra content de tomber sur une demoiselle tout à fait charmante. Tandis que ma chienne passait la tête par dessus la fermeture éclair de mon manteau, je tendis mon parapluie vers la jeune fille pour l'abriter, un sourire charmeur au visage.
C'était un jeune homme. Chouette au moins ça avait des muscles cette espèce là et n'étant pas très à même de porter une valise sur mon dos, il pourrait m'aider. Ceci expliquant cela, je lui fis un immense sourire, le plus charmeur possible car dans ces conditions, me faire un ami pour m'aider ne serait pas de trop ! Le jeune brun aux yeux bleus me rendit mon sourire et s'exprimant en français à ma plus grande déception, si il n'avait pas su parler français il n'aurait pas compris que je jurais comme une charretière un peu plus tôt. Ce n'était donc pas un étranger, enfin plutôt si car il avait un petit accent anglais qui frisait le snobisme.
" Besoin d'aide peut- être ? "
C'était exactement la phrase que je voulais entendre. Effaçant ma déception, il m'abrita sous son parapluie se rapprochant de moi . Le jeu de la séduction j'aimait bien mais là, utilité d'abord. Je répondis donc avec un sourire :
"Oui, merci beaucoup ... ?"
J'attendais de lui un prénom et le prénom de la petite bouille qui pointait le nez hors du manteau de mon sauveur.
" Dean et voici Calypso ! Et ne t'inquiète pas, je vais la porter ta valise !"
J'esquissais un sourire et emis un petit rire. Je tendit le parapluie à la jeune fille afin qu'elle le prenne, pris la valise, soutenant Calypso de l'autre main. Bon, premièrement, aller dans un coin chaud et au sec. Le Club House était le plus prét.
" Suis-moi ! "
J'attendit qu'elle acquiesce puis me dirigea vers le Club House. Je fit entrer la jeune femme, en parfait gentleman que j'étais, puis entra à sa suite. Je posa la valise, ouvrit mon manteau et posa Calypso sur une large table, toujours dans sa couverture. Celle-ci leva la tête vers l'inconnu, et commença à remuer la queue tout en émissent un léger aboiement aigu, heureuse de voir un nouveau visage.
" Dean et voici Calypso ! Et ne t'inquiète pas, je vais la porter ta valise !"
Je souris. Bon au moins, je ne m'étais pas trompé c'était bien un étranger. Dean n'était pas un prénom de français. A part Georges, Pierre et Jean, les hommes français n'avait pas beaucoup de prénoms différents. Plongée dans mes réflexions alors que Dean portait ma valise, j'en oublia de dire mon prénom tandis que je le suivait de près, profitant de son parapluie au maximum.
Nous entrâmes dans le club-house, quelques canapés ça et là, un machine à café, un distributeur à boisson et surtout un toit faisait mon bonheur. Je lui sourit et m'assit face à lui sur une large table vide. Je souris tandis qu'il posait son chien sur la table, je lui fis renifler ma main en signe de connaissance et releva la tête aux mots de Dean :
" Tu veux un café ? "
Allais je accepter ? Ce serais abuser non ? J'hésitas un moment avant d’acquiescer, puisqu'il le proposais :
"Oui, merci c'est vraiment gentil de ta part."
Le tutoiement était hésitant, il devais avoir quelques années de plus que moi, de plus il était peut être mon supérieur. Plus a mon aise dans un bâtiment en dur, je pris mon temps pour le détailler discrètement. De nature méfiante, je me fiais toujours à ma première impression bien malgré moi. Dean était plutôt musclé, une mâchoire large et des yeux bleus. Il respirait la confiance en lui, peut être un peu trop mais il ne semblait pas vraiment méchant sinon il ne m'aurait pas aidé.
Calypso reifla la main de la jeune fille, y fit une petite léchouille puis aussitôt s'en désintéressa, préférant mâchouiller sa couverture. Pendant ce temps, je nous prépara un café et deposa le sucre et le lait sur une table ou je m'assis, invitant la jeune fille à faire de même.
" J'étais la au commencement de la première Cuadra ! "
Ma voix étais calme et posé. Je me leva et nous servit un café, préférant occuper mes mains plutôt que de penser à certains souvenirs. Je me rassit et alluma une cigarette, fixant la jeune fille.
" Alors, qu'elle est ton prénom et pourquoi est tu venu dans ce trou perdu ? "
J'attendit qu'elle réponde, touillant mon café, sans cesser de la détailler. Grande, fini, blonde, des yeux noisette, un petit sourire timide. Le genre de fille facile à manipuler ou plus si affinités !
Sa réponse me satisfaisant, je sirotas mon café avec beaucoup de lait et beaucoup de sucre pour lui retirer son goût amer tout en l'écoutant parler. Les mecs appréciaient toujours d'être le centre de l'attention et celui ci n'échappait pas à la règle.
Vint ensuite la question fatidique : quel était donc mon prénom. Je n'avais aucun problème pour répondre à cette question mais celle qui suivait me plaisait moins. J'étais venu ici suite à la mort de mon mentor. L'énoncer était encore douloureux, j'évitas donc la question ne lui laissant que mon nom pour réponse :
"Je m’appelle Maëlle, je viens de Bretagne."
Je m'en voulus aussitôt de ne laisser qu'une phrase fermée comme celle là pour seule réponse mais le mal était fait et je me mordis la lèvre, gênée.
A l'entente de sa réponse, je but une gorgée de café, tout en la fixant, haussant un sourcil. Ca, c'était une réplique fermée qui n'acceptait aucune réponse. Je passa ma main dans mes cheveux, tandis que je caresser Calypso de l'autre.
" On a tous nos cicatrices ! "
Il n'y avait rien à rajouter. Bien que j'aimais parler de moi, le silence m'apporter aussi beaucoup. Voyant que la jeune fille ne voulait pas parler, j'ouvris la bouche mais la referma aussitôt en entendant la sonnerie de mon portable. Regardant qui m'appeler, je poussa un léger grognement et le posa sur la table, le laissant sonner.
J'hocha la tête à ses mots et détourna brièvement mon regard. Je n'avais vraiment aucune envie de mon confier à qui que ce soit sur cette étape de mon existence et tant pis si je devais paraître frigide. Sa sonnerie de portable me tira de mes pensées. Quelque chose qui pourrait relancer la conversation serais le bienvenue car nous nous tenions là comme deux idiots ou statues, qu'importe, à nous dévisager à moitié et mon visage rougissait de plus en plus.
[Après ce que j'ai balancé je comprends t'en fais pas x)]
Je laissa le portable sonner, qui afficher, en grosse lettre, le mot "PAPA". Je repassa une main dans mes cheveux et rebut une gorgée de café. Puis, je regarda la jeune fille, qui semblait gener par le silence.
" Alors dit-moi, a tu un cheval ici ? "
Elle semblait jeune, la tutoyer ne me gener pas, puis peut-être serait-ce une future élève. En tout cas, j'esperais que parler cheval la décoincerais.
Le portable affichait en grosse lettre "PAPA". Ce qui m'arrachas un sourire malgré moi. Il laissa sonner, surement légèrement gêné. Cela décrédibilisait un homme de parler à ses parents. Je restais très liée à ma famille et passait parfois pour une fille à parents alors qu'il n'en était rien. Je m'étais faite toute seule mais j'aidais ma famille du mieux que je pouvais. Nous comptions les uns sur les autres. Il rebut une gorgée de café alors qu'en grosse morfale que j'étais j'avais fini le mien, me brûlant la trachée à l'occasio. Je devais avoir l'air d'une femme de cromagnion parfois ... Pour détendre l'athmosphère, je lui fis un grand sourire, le regardant dans les yeux. Pour moi, le regard d'une personne était ce qu'il y avait de plus important, en l'observant, on apprenait tout ou presque sur une personne.
Il brisa enfin le silence même si celui ci devenait de moins en moins pesant :
" Alors dit-moi, a tu un cheval ici ? "
Je hocha la tête, un sujet parfait pour commencer à connaitre une personne. Je sourit en coin :
"Oui, enfin pas vraiment. Ou presque ... J'ai une demi-pension sur un cheval de course de 5 ans, un étalon et une bourrique. Je ne sais même pas pourquoi je l'ai choisi lui mais bon ... Et toi ? A part les chiens tout mignons qu'est ce que tu as comme animaux ? "
Le tutoiement c'était installé naturellement et je commençais à me détendre comme à l'ordinaire quand je commençais à apprécier une personne. Je m'installa plus confortablement dans mon siège et le fixa dans l'attente d'une réponse.
Je sourit en l'écoutant parler. Lorsqu'elle parla de son cheval de course, mes yeux se tintèrent à la fois d'envi et de colère. Les chevaux de course avait étaient toute ma vie, mais depuis ma chute, je garder un sentiments de colère envers le monde des jockeys. Je passa ma main dans mes cheveux et caressa la tête pelucheuse de Calypso, celle-ci semblant se reveiller au fur et à mesure de notre conversation.
" J'ai un étalon Trotteur Français de 5 ans anciennement maltraité, qui à un fort caractère et un poulain, qui est son fils. Lui c'est une crème bien qu'il soit super têtu ! "
Je sourit, et finit mon café, m'en resservant un autre aussitôt. J'aimais bien ces moments de calme et la personne avec qui j'étais était tout à fait charmante je doit dire.
" Alors dit moi, tu est la en tant qu'étudiant ou ai-je en face de moi un collégue ? Perso je suis le moniteur de cross ! "
Je sourit une nouvelle fois (décidément je passe mon temps à ça ^^). De toute façon, elle ne pouvait pas connaitre mon passé de compétition. Bien que j'avais fait une carrière internationale et fait beaucoup de complet en France, mon prénom ne semblait pas très connu, dommage.
Un éclair de colère traversa ses yeux quand il entendit le mot "course". Je ne chercha pas à en savoir plus. Comme il l'avait dit : On a tous nos cicatrices, et ce n'est pas bon de trop les remuer.
" J'ai un étalon Trotteur Français de 5 ans anciennement maltraité, qui à un fort caractère et un poulain, qui est son fils. Lui c'est une crème bien qu'il soit super têtu ! "
Dans sa voix, on entendait un certain amour pour ses chevaux. Comment pouvait il passé de la colère à la joie en si peu de temps. Était je tombé sur un bipolaire ? Je sourit à cette pensée peu commune et le regarda un instant droit dans les yeux pour y lire quelque chose qui me mettrais sur la voie. Je pense que je pourrais m'improviser voyante après tout, ou alors c'était moi la folle. Il stoppa court à mon délire en sortant avec un sourire au café :
"Alors dit moi, tu est la en tant qu'étudiante ou ai-je en face de moi un collégue ? Perso je suis le moniteur de cross ! "
Il était moniteur de cross, ma discipline favorite. Je lui rendis son grand sourire en réfléchissant à toute allure. Sa tête me disait bien quelque chose, pour avoir été sur quelques compétitions internationales, je connaissait du monde mais ne me souvenait pas précisément de lui, juste une vague intuition. Je répondis brièvement à sa question car ma curiosité me poussait à plus :
" Etudiante mais j'ai fait beaucoup de CCE, toi aussi non ?"
En attendant, sa réponse, je caressa la tête de Calypso, intriguée par notre discussion.
Apparemment j'étais tomber sur une grande curieuse et une fan de complet. Super !! Peut être une future éléve avec qui, sans aucun doute, j'aurais plaisir à travailler.
" Étudiante ! Ben écoute c'est quand tu veux pour prendre un cours ! "
Je lui sourit. A sa question, je la détailla plus intensément. Je ne me souvenait pas d'elle, mais à vrai dire, en mode compétition, même mes propres parents je les oubliés. Je réfléchis à un grand concours ou elle aurait put me voir.
" Euh oui, si tu y est aller, c'était moi le " fou furieux " sur Lord War lors des Étoiles de Pau "
Je me rappeler de ce moment la ! Lord War était un pur sang de course réformer qui était un vrai fou sur le cross. Il m'avait embarquer et il avait était presque impossible à arrêter. Pour un cavalier habituer aux courses de galop, se faire trimballer sur un cross, c'est vraiment pas la joie et ma fierté s'en était ressentit. Mais j'étais rester en selle et avait finit le parcours sous le regard réprobateur du juge.
" Étudiante ! Ben écoute c'est quand tu veux pour prendre un cours ! "
Je souris de toutes mes dents, j'étais une grande fana de cross et cette discipline était toute ma vie mais j'avais donc de très hautes exigences surtout puisqu'il s'agissait là de réformer mon pur-sang pour du complet !
"Ce serais vraiment génial mais vu que je n'ai pas encore réformé Of course ça risque d'être compliqué voir suicidaire !"
Il poursuivit alors. J'étais certaine de ne pas être aller aux étoiles de Pau. A ma plus grande déception d'ailleurs car mon cheval de tête m'avait lâché quelques jours avant en se blessant au paddock et je n'avait pas voulu prendre le risque d'engager mes autres chevaux qui n'étaient pas prêts. Mais j'avais entendu parler de l’événement qui avait remuer les journaux à l'époque même si j'étais encore l'une des plus jeunes compétitrices à 17 ans. Je secoua négativement la tête et poursuivit :
"Non, mais j'en ai entendu parler ... Je suis sûre de t'avoir déjà vu autre part mais pas à une grande compétition ..."
Allez Dean, on parle de son enfance. C'est partit, concentration !
" Tu sait, je suis un ancien jockey et ayant monter beaucoup de pur sang autant en course qu'en conplet, je pourrais t'aider à reformer Of Course. Si ta besoin d'aide, mon bureau est toujours ouvert ! "
Je réfléchit longuement, buvant une grande gorgée de café. J'avais fait beaucoup de concours et avant, avec mon pére, ça nous arriver d'aller en France dénicher des pur sang pour son élevage.
" Tu ma peut-être vu à un autre concours ou quand je cherchais des chevaux pour l'élevage de pur sang de mon père. "
Comment avais-je put changer en aussi peu de temps. Lynn serait fière de moi. Avant, j'étais solitaire, manipulateur, et même si je le rester encore, cette jeune fille que je connaissais à peine, avait reussi, en une petite heure, à presque me fait dire toute mon enfance et mon passé. Heureusement pour moi, elle ne semblait ne savoir rien sur ma chute lors de la dernière course de ma vie. A cette pensée, un sourire mauvais s'afficha sur mon visage, sans que je m'en rende compte.
" Tu sait, je suis un ancien jockey et ayant monter beaucoup de pur sang autant en course qu'en conplet, je pourrais t'aider à reformer Of Course. Si ta besoin d'aide, mon bureau est toujours ouvert ! "
A vrai dire, ça m’intéressait bien de me faire aider. J'avais plusieurs fois monter des pur sang réformés mais jamais je n'en avais réformé moi même, c'était toujours mon mentor qui s'en occupait puisque c'était une tâche des plus délicates. Je l'avais souvent assisté mais jamais je n'avais réformé qui que ce soit toute seule. J'avais donc à peine commencé le travail avec Of Course, en longe et à pied pour me familiariser avec lui.
"Ce serais super, j'ai un peu de mal avec lui ..."
dis je en me remémorant une balade désastreuse.
" Tu ma peut-être vu à un autre concours ou quand je cherchais des chevaux pour l'élevage de pur sang de mon père. "
Je secoua une nouvelle fois la tête, j'avais plutôt une vague impression lointaine.
"Comment s'appelle ton père, j'ai peut être travailler pour lui s'il confiait des chevaux à des cavaliers ..."
Cela expliquerait mon impression diffuse que j'avais de lui, comme un vague air de famille. Je me reconcentra alors sur les traits de son visage qui exprimait maintenant une expression sombre et menaçante. Je parvint à contrôler un mouvement de recul. Il était vraiment bipolaire ou quoi ?
Je souris à sa première phrase. Elle semblait à la fois heureuse qu'on lui propose de l'aide et à la fois timide de le faire. JE pris un bout de papier, y inscrivit mon numéro et lui tendit, souriant toujours.
" Tien mon numéro, si ta besoin d'aide, que ça soit pour le monter, le longer ou autre, n'hésite pas. ON peut pas dire que j'ai beaucoup de cours à donner en ce moment. "
Je passa ma main dans les cheveux et but une gorgée de café puis m'alluma une cigarette. Je tira une bouffée et la recracha lentement, écoutant toujours la jeune fille avec attention.
" MOn père c'est Connor O' StoneWall et son élevage c'est Racehorses Paradise ! Après, les chevaux confier à des cavaliers étaient pour la plupart des réformés."
C'est possible qu'elle l'est connus par ce biais la. Mon père vendait des chevaux dans toute l'europe et aimait revoir les chevaux qui faisait des gains en compétition. J'attendit sa réponse, tirant une nouvelle sur ma cigarette, fermant à demi mes yeux.
" Tien mon numéro, si ta besoin d'aide, que ça soit pour le monter, le longer ou autre, n'hésite pas. ON peut pas dire que j'ai beaucoup de cours à donner en ce moment. "
C'était une invitation ? Le ou autre le lançait entendre et je cacha mal mon sourire en coin. Je ne m'y ferais jamais. J'avais quelque fois eu des aventures mais étant beaucoup encadrée chez mon mentor avec 8 chevaux à monter par jours on ne peut pas dire que j'avais eu beaucoup de temps pour moi. De plus, je sortais en concours tous les week-end sous la coupe de Nuno qui me confiait des chevaux qu'on lui avait lui même confier. Sa dernière phrase cachait mal sa déception d'être peu demandé et le fait qu'il était souvent disponible. Il fallait que j'y réfléchisse.
"Merci"
Il ralluma sa cigarette. Je n'aimais pas particulièrement fumé si ce n'est quand on me le proposait, occasionnellement c'est à dire. Mais je détestais vraiment recevoir de la bouffée de cigarette dans la figure. Heureusement, comme devinant mes pensées, il détourna la tête pour cracher sa fumée.
" Mon père c'est Connor O' StoneWall et son élevage c'est Racehorses Paradise ! Après, les chevaux confier à des cavaliers étaient pour la plupart des réformés."
Je hocha la tête en signe de réponse, positive cette fois. J'avais monter de nombreux réformés et même assister à leur "réformation" mais jamais je ne m'en étais occupée seule ce qui pouvait expliquer mes quelques difficultés. Je me souvenais d'un : Last Montain Paradise que l'on m'avait confier pour une compétition et de son propriétaire étant venu le caresser à la fin. Il avait été excellent sur le cross, nettement moins sur le dressage car complètement sur-excité, en parfait réformé. Et il avait fait une barre sur le saut d'obstacle à cause d'un tournant trop serré, ce cheval avait été un vrai chat.
"C'est certainement ça, j'ai monté quelques chevaux Paradise comme Last Montain et Catty"
Catty était elle aussi une jument réformé, fine et légère comme je les aimait mais à fleur de peau. Elle avait littéralement survolé le dressage en finissant première provisoire et le saut avait été extraordinaire mais on avait été éliminés sur le cross par de trop nombreux refus dus à sa sensibilité et au fait qu'elle était trop peureuse pour cette épreuve.
Je vit son sourire en coin mais ne fit aucune remarque, esquissant simplement un sourire moi aussi. Lorsqu'elle me parla de Last Mountain et Catty, je sourit. Je me rappeler de ces deux chevaux. Le premier, était un vrai combattant, et sur la piste de galop voulais toujours être le premier. Il avait de l'énergie à revendre. Catty était une jument vive mais très sensible. Je ne l'avait monter qu'une fois, en trotting, et elle sursauter au moindre bruit. Je n'aimais pas trop les jument, trop sensible, trop changeante. Les étalons était super à travailler mais plus difficile à reformer. Les hongres avait la chance d'être un peu plus calme.
" Je me rappelle d'eux, de bon chevaux. Alors dit moi, à tu des idées pour commencer la réforme de Of Course. C'est moi qui m'en occuper chez mon père donc si tu as des questions vas-y ! "
Elle semblait se détendre avec notre conversation axée sur les chevaux. La conversation personelle serait pour plus tard, à moins qu'elle ne commençe en premier. Je tira une nouvelle bouffée de ma cigarette puis la recracha, caressant Calypso. La jeune chienne était calme pour son âge. Mais après avoir couru toute la matinée, elle avait besoin de repos.
"Je me rappelle d'eux, de bon chevaux. Alors dit moi, à tu des idées pour commencer la réforme de Of Course. C'est moi qui m'en occuper chez mon père donc si tu as des questions vas-y ! "
Je souris en m'étirant, une bien être m'envahit alors. Ma matinée avait été chargée et mes muscles me faisaient souffrir quelque peu. Je hocha la tête, oui c'étaient de bons chevaux, d'excellents même ! Of Course était du même bord mais la seule différence était que le travail sur lui n'était pas encore fait. C'était pour cela que j'avais besoin d'aide. Avec un sourire de satisfaction, je lui répondis :
" Oui, j'en ai quelques unes, à vrai dire je l'ai déjà travaillé un peu à la longe mais pas beaucoup plus."
Je fixa le jeune homme dans les yeux, il me plaisait de part son physique c'était certain.
Lorsqu'elle s'étira, Dean jeta un regard appréciateur sur le corps de la jeune fille, elle me plaisait de plus en plus et notre amour du cross était un premier point commun. A sa phrase, le jeune homme passa sa main dans les cheveux, réfléchissant. IL voulait aider la jeune femme et savait que les pur sang pouvait faire de très bon chevaux de compétitions si leur rééducation était bien faite.
IL s'accouda à la table, se rapprochant de la jeune femme, esquissant un sourire. LE fait de parler de chevaux ne l’empêcher nullement de commencer à la draguer.
" EN fait, il faudrais presque que tu redémarre de zéro. Comme tu doit le savoir, il ne sont pas débourrer de la même façon qu'un cheval normal. IL faut installer une confiance et le désensibiliser au maximum à ce qui l'entoure et à son futur métier : être immobile au montoir, mettre le pied à l'étrier pour monter.... Je serait toi, je te conseillerais de commencer par les 7 jeux de Pat Parelli sachant que certain chevaux apprenne vite et donc tu faire plusieurs jeux en une seule séance. JE serait la pour t'aider ! Envoi moi un message et je rapplique. "
Dean sourit à la jeune fille et attendit qu'elle réponde, restant la, à observer les traites de son visage, songeur.
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