Kepleto, encore hanté par les souvenirs de sa longue période d'abandon, ne fait rien dans son box. Strictement rien, il ne touche même pas aux granulés et a donc tout le temps de te voir arriver.
Ne bougeant pas, trop loin de la porte pour que tu puisses espérer le toucher, il te regarde, les oreilles en mouvement.

Je souris. Kepleto semble être attentif et pas méchant. Pas méchant du tout en fait. J'attrape mon licol à noeuds et pénètre dans le box, pour finalement poser le licol sur le rebord et tenter d'approcher le Camargue.

"Kepleto... viens-là, mon beau. N'ai pas peur. Approche."

Lorsque la porte du box s'ouvre le cheval recule de quelques pas. Et lorsque l'humain rentre, le camargue est finalement arrivé au bout de son box, cloîtré contre la paroi mais aucune peur n'est dans ses yeux.