C'est un jour ensoleillé, le 24 juin 1993, en Allemagne. Le jour de la naissance de la petite Alison, à peine sortie du cocon que formait le ventre de sa mère qu'elle souriait déjà. Petite, avec des grandes joues rouges et roudouillardes comme tout les bébés, elle était, pourtant, déjà unique au yeux de sa mère. La routine, quoi. Elle prit le nom de son papa, toujours comme aux habitudes ou presque, et le prénom d'Alison. Jusque-là, pas grand-chose d'excitant. Passons son enfance, là aussi c'est la routine, maternelle, jeux en bois, papa Noël et tout ce qui va avec... Bref.

L'adolescence d'Alison fut sûrement une des dures étapes de sa vie ; sa mère décéda suite à un accident de voiture, et son père fut amputé d'un bras. Elle apprit donc à vivre avec un manchot dépressif, alors qu'elle-même essayait désespérément de garder le sourire, de positiver. Puis, de la dépression, son père finit par se laisser aller, ne mangeait plus, ne daignait plus bouger. En quelques mois, la jeune fille d'une quinzaine d'années se retrouva ainsi orpheline, sans parents. Alors, ne voulant pas aller à l'orphelinat, elle fugua. Trouvant refuge auprès des chevaux, en échange d'un peu d'argent pour vivre, et parfois, de cours d'équitation. Bien vite, elle fut bonne cavalière, et son moniteur lui conseilla alors de se tourner vers les concours. Et, c'est à ce moment précis qu'elle apprit qu'elle avait une tante, qui habitait loin, très loin de son centre équestre. Vous devinez la suite, n'est-ce pas ? C'était sûrement mieux pour elle. Six mois d'errance n'avait pourtant pas suffit à raisonner l'intrépide jeune fille ; et elle se mit en tête de fuguer, à nouveau. Mais son plan échoua, et elle dut se résoudre à vivre avec son ignoble tante. Peu à peu, des liens se créèrent avec cette femme qu'Alison n'aurait jamais pensé aimé. Mais quand vint ses vingt ans, elle dut quitter sa tante, pour aller vivre sa vie. Elle se consacra plus à ses études, et aujourd'hui, décide de prendre un nouveau départ avec les chevaux...