Every time we embrace, I go to that far away place. When we just walk hand in hand. I’m in never, never land. Whenever I look into your eyes, I begin to get butterflies, then my heart skips a beat, and our lips passionately meet.
hey bella
Il faisait si froid. Ca nous était tombé dessus sans qu'on s'y attend vraiment. En ouvrant la fenêtre ce matin je n'avais vu que la pluie qui tombait, tombait, tombait. Je soupirais. Il n'y aurait donc jamais de repos ? L'été était déjà terminé, loin. C'était si triste. Je n'en avais pas assez profité je le sentais. Mais bon la question n'était pas là. Je devais profiter de toutes les saisons. De plus l'hiver me permettait de mettre mon bonnet.
Alors que la pluie commençait à s'arrêter, je sortais de ma chambre, chaussais mes bottes et me dirigeais vers l'écurie. Je pris mon licol et ma longe et entrais dans le box de Agora. Cette dernière, comme toujours, fit un bond lorsque je rentrais dans le box puis se calma. Je passais le licol et sortis du box.
C'est alors qu'une belle blonde passa. Bella. Je la connaissais un peu du fait qu'on avait déjà filtrer un peu. Un sourire amusé se forma sur mes lèvres alors que je disais:
"Wah bombasse. Comment vas tu ?"
Non avec elle je ne prenais encore moins de pincettes. Derrière moi Agora attendait en terminant son foin car je n'avais pas dépassé la porte du box.
J'étais en pleine réflexion de savoir si oui ou non je sortais ma jument. Je faisais presque les 100 pas dans l'allée des écuries. Quand enfin je me décide à le faire, licol en main, une voix qui me rappelais bien des choses m'interpelle. Je me retourne mais ne vois rien. Je regarde un peut mieux en direction d'un box ouvert et vois une petite tête surmonté d'un imposant cheval. Je prend quelques seconde pour déchirer le visage et la, illumination. - Oh Lorena ! Je change ma trajectoire pour aller vers elle. - Ça vas et toi ? Putain mais qu'est ce que tu fou la ! Je reste devant son box sans oser m'approcher de peur de rentrer en contact avec le cheval.
Every time we embrace, I go to that far away place. When we just walk hand in hand. I’m in never, never land. Whenever I look into your eyes, I begin to get butterflies, then my heart skips a beat, and our lips passionately meet.
hey bella
Voyant la cavalière arriver, Agora commença à piaffer d'impatience. Je la calmais en la caressant. Quand Bella me répondit je compris qu'on allait avoir un petit problème de compréhension. Je ne parlais pas un mot d'espagnol et je doutais que la jeune femme parlait anglais. Toujours est il que je lui répondis en anglais. Je ne me rappelais plus comment on avait fait pour se parler avant. Dans quelle langue on l'avait fait. Mon espagnol c'était tout de même amélioré avec les jours passés ici et j'avais compris les mots : "faire" et "là". Je souris donc et répondit en anglais basique.
"Je t'attendais beauté"
Pas sûre que la jeune femme ait compris. Je continuais à flatter l'encolure de la jument qui n'attendait que de sortir et qui semblait prête à exploser dans le box.
La jeune femme étaie Anglaise et heureusement pour moi l'anglais je l'avais appris au foyé plus jeune. Un Anglais très limite je l'avoue mais assez pour comprendre un discutions basique. "Je t'attendais beauté" me dit-elle J’esquisse un sourire, elle n'avait apparemment rien oublié de notre petit flirt d'il y a quelques années. Le cheval de Lorena n'arrêtait pas de s'agiter. Il avait envie de sortir semble t'il. Je me recule et d'un mouvement de main fait signe à Lorena de passer pour qu'elle puisse allé attacher son cheval à l’extérieur. Nous continuerons notre discutions quand se grand quadrupède serait un peu plus calme.
Every time we embrace, I go to that far away place. When we just walk hand in hand. I’m in never, never land. Whenever I look into your eyes, I begin to get butterflies, then my heart skips a beat, and our lips passionately meet.
hey bella
Elle sourit. Elle était toujours aussi belle quand elle souriait. Puis elle s'effaça me laissant passer. En passant près de la jeune femme je posais mes lèvres contre sa commissure de bouche. Oh non je n'étais plus la femme prude de l'époque. En tout cas elle semblait avoir compris ce que j'avais dis. Ca serait tout de même plus facile. Je lui fis un clin d'oeil et continua mon chemin passant devant elle en roulant des mécaniques. Une fois devant la porte de l'écurie je l'interpellais.
A l'époque, j'avais couché avec un fille, c’était génial mais ce n'est arrivé qu'une seule fois. J'ai jamais eu le cran de recommencer l’expérience. J'étais beaucoup plus à l'aise dans les bras d'un homme que dans ceux d'une femme. Je ne savait pas du tout comment m'y prendre, et quand Lorena viens déposer un baisé au coin de ma bouche je fut surprise. Ma main se pose à l'endroit même ou les lèvres de Lorena se sont collées et un petit sourire se dessine, un sourire amusé et en même temps charmé. Je la regarde s'éloigner en se déhanchant et sa me plais beaucoup. Mes yeux caressent son corps et je m'étonne à mater son jolis petit cul. Quand elle me demande de l'accompagner je secoue légèrement ma tête comme pour enlever le petit nuage qui c'était former autour de ma tête. Je m'élance et viens me poser à côté d'elle. Sans mon autorisation ma main tape gentiment ses fesses. - Go Je lance avec cette tape un petit clins d’œil.
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hey bella
Lorsque je sentis la petite tape sur mes fesses je souris, vraiment amusée. On irait pas loin toutes les deux, c'était sûr. C'était le genre de relations sans se prendre la tête. Le genre de relation où le lendemain tu fais comme si rien ne s'était passé. Pourtant à notre âge ce genre de relation semblait si normal, si basique. Dire qu'à l'époque on m'avait vraiment jugée pour ces mêmes actes. Je souris et claquais de la langue. Bella m'emboîta le pas et on prit la route des prés. Tant dis qu'on marchait je la questionnais.
"Comment se fait-il que tu sois arrivée à Cuadra Del Eclipse ?"
Après avoir emboiter son pas, Lorena me demande comment je suis arrivée ici. Je baisse les yeux et dans un anglais approximatif je lance. - Longue histoire Je n'avais vraiment pas envie de parler de mon passé, c'est un truc que je ne supporte pas. J’espérais qu'elle n'allait pas insister, ça me ferais chier de devoir m'énerver.. Nos petite retrouvaille commence si bien ! Pour éviter qu'elle n'en reparle je la lance sur autre chose. - Et toi dit moi ? Je faisais des phrases courtes et simples, si non je ne pourrais pas m'exprimer et se serait embêtant. Heureusement je comprend mieux l'anglais que je ne le parle mais si ça continue comme ça, dans peu de temps, nos langues ne nous serviraient pas à parler. If you see what I mean ?
Every time we embrace, I go to that far away place. When we just walk hand in hand. I’m in never, never land. Whenever I look into your eyes, I begin to get butterflies, then my heart skips a beat, and our lips passionately meet.
hey bella
Bella se raidit. Je le sentis immédiatement. Et Agora aussi car elle commençait à paiffer. Elle ne semblait pas vouloir m'expliquer pourquoi elle était là. Je souris et cligna de l'oeil. Je comprenais parfaitement. D'ailleurs la jeune femme enchaîna directement sur une autre question. Pourquoi étais-je là ?
"Un besoin de changer d'air. Et un shetland qui a besoin de mon aide. Ma grand mère est morte le laissant déprimé."
C'était plus compliqué que ça bien sûr mais elle n'avait pas besoin de tout savoir. Personne n'avait besoin de savoir. Mes erreurs étaient restées en Angleterre. Enfin si on pouvait appeler ça des erreurs. Je lui souris. J'étais assez curieuse de nature et je voulais surtout savoir si quelqu'un lui était déjà passé dessus. Si c'était le cas ça allait être moins drôle pour moi.
"Alors ? Déjà quelques conquêtes ici ? Quelques mecs ou meufs ?"
J'écoutais avec intérêt le bref résumé qu'elle m'avait donné. Puis je lance un curieux regard sur son corps. Je ne pensais pas qu'elle me ferait toujours autant d'effet qu'a l'époque, et non plus qu'un jour je pourrais de nouveau m’intéresser à une fille. Lorena avait quelques chose de spécial apparemment, mais je ne trouvais vraiment pas quoi. J'avais beau me triturer la cervelle je ne comprenais pas pourquoi cette femme m'attirait comme ça ! On arrive devant l'entrée du pré de sa jument. Je m’avance pour décrocher la clôture et lui laisser le passage. Pendant ce laps de temps Lorena me demande si j'ai rajouté des têtes à mon tableau de chasse. - Ouais ! Je me suis fait le moniteur ! Je ne m'imagine pas un instant que la jeune femme puisse être vexée de mes paroles, pour moi c’était tout à fait normal de répondre à sa question par la vérité.
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