Rah l’hiver… Qu’est ce que je déteste ça ! La neige, ça passe, mais le froid, je ne vous raconte pas ! Des fois j’aimerai devenir une déesse de l’été pour tuer celle de l’hiver ! Enfin ça, c’est dans les rêves des plus petits. Roh la la la la ! Qu’est ce que j’aimerai rêver sans savoir que cela n’existe pas. Je serais un peu plus heureuse que ça ! Mais bon, aujourd’hui j’ai une mission, et je ne dois pas la rater. En plus avec une fille qui a un nom mignon. Elle doit sûrement être très gentille. Mais calmons-nous…

Je me dirigeais tranquillement vers le panneau d’affichage pour y voir un poulain noir : c’est le nôtre. J’ai mis ma capuche pour me diriger vers les prés. Un petit sifflement attirait mon attention. Tout en démasquant la fille avec la quelle je devais travailler, un sourire se dessina sur mon visage. Et c’est une fois en face d’elle que des questions était tombées. Elle avait l’air gentille vu son sourire. Et elle était de mon clan ! Avec un rire délicat, je lui répondis :

- Oh enchantée. Oui je suis bien la petite Nela. J’espère que la mission va bien se passer… Peut-être que nous pourrions l’attirer avec une carotte, ou une pomme. On peut toujours entrer dans le pré, sans l’effrayer et voir par la suite. S’il réagit mal il faudra trouver une autre solution...

La blessure du poulain me rappelait celle d’Indi, mon étalon chéri, quand je l’avais accueillis. Quelle tristesse, sa devait lui faire une grande douleur. Il est de nôtre devoir de le soigner, quoi qu’il en coûte !

Sombra avait relevé la tête au sifflement puis avant baissé ses oreilles et lever la tête haute.

Je tourna le regard vers le poulain. Mon regard plus amical encore que celle d'un enfant plongeait dans celui du poulain. Le poulain avait l'air têtu comme une mule. J’encourageai au poulain de s'approcher d'un regard. Le petit noiraude avait relevé la tête pour nous regardé, les oreilles couché. Il avait l'air rebelle et j'avais viens vu la même chose dans le regard de ma binôme : cela n'allait pas être facile. Mes lèvres s'agitèrent alors pour dessiner un sourire sur mon visage. La confiance du poulain était notre première priorité. Tout en ôtant ma capuche de ma tête, je tournait le regard vers Avril qui me montrait une poignet de bonbons à la menthe. Cela allait peut-être attirer le petit poulain. J'encourageai donc Avril du regard pour qu'elle y aille.


Pauvre poulain, sa blessure me rappelle encore et encore celle d'Indi. Il sera dure de le faire venir avec cela. Peut-être qu'il faudra le porter... D'un mouvement à l'autre, je réfléchissais à ce qu'on pourrait faire.

Le poulain regarda les friandises et d'abord secoua la tête en frappant du pied. Mais ses oreilles le trahissèrent et une se pencha en direction des bonbons.